LE MOT DU CHIRURGIEN:
L’injection de toxine botulique est une pratique courante en médecine esthétique qui a fait preuve de son efficacité.
Le taux de satisfaction des patients est évalué plus de 90% dans les publications
La toxine botulique est utilisée depuis longtemps dans de nombreux domaines de la médecine pour ses propriété de relaxation musculaire, notamment pour les spasmes (blépharospasmes) en ophtalmologie, et à dose importante pour faire céder les contractures en neurologie. En esthétique, son but le plus souvent recherché est de réduire l’action des muscles de la face, notamment ceux du front et du pourtour des yeux. La toxine botulique permet d’effacer ou d’atténuer les rides horizontales ou verticales, perpendiculaires à la contraction des muscles. Son utilisation permet ainsi de lisser les reliefs cutanés et d’obtenir un effet de rajeunissement par relâchement de la tension musculaire.
Du fait de sa bonne connaissance de l’anatomie musculaire (dont l’épaisseur n’est que de quelques millimètres), votre chirurgien plasticien est un médecin de choix pour pratiquer l’injection de toxine botulique.
Avant l’injection, un examen minutieux au repos et en contraction permet à votre praticien de repérer les points d’injections et évaluer les doses à injecter adaptées à votre cas (25 à 45 unités en moyenne). Un bilan photographique peut être réalisé pour le suivi des effets.
INTERVENTION:
Les injections sont faites à l’aide de très fines aiguilles; peu douloureuses, elles nécessitent au plus l’application d’anesthésique de contact 1/2 heure avant le geste, notamment pour les premières fois. Elles traitent essentiellement les rides du 1/3 supérieur du visage (rides du lion, patte d’oie et front) qui peuvent donner un aspect sévère, vieilli, ou fatigué. Mais l’idéal est de ne pas figer complètement le visage afin d’en conserver les expressions positives.
L’intervention dure entre 15 à 20 minutes environ en consultation, et permet une reprise immédiate des activités. Rarement un bleu peu survenir au niveau d’un point d’injection, et les complications éventuelles (cf. dessous) sont rares et temporaires.
L’effet apparaît après 3 à 10 jours et dure 4 à 8 mois, ce qui amène à entretenir le résultat à l’aide d’une à deux séances par an. Les doses et zones injectées sont soigneusement consignées, notamment dès les premières séances, ce qui permet de connaître l’anatomie et la sensibilité propre à chacun. La première séance sera donc prudente, quitte à faire un complément compris 10 à 15 jours après, plutôt qu’un surdosage. Le taux de satisfaction des patients est un des plus élevés en pratique médicale esthétique.
Absente ou modérée (1/7), nécessite exceptionnellement un recours aux antalgiques.
Spray adoucissant, eau thermale, maquillage des rougeurs ou petits bleus si besoin.